Loup Blanc Administrateur

 Messages : 924 Age : 76 Lieu : Saint-Claude (Jura) Inscription : 31/05/2006
 | Sujet: Désiré Dalloz Jeu 13 Juil 2006 - 18:13 | |
| Désiré Dalloz  12/08/1795 - Septmoncel (Jura) 12/01/1869 - Paris
Fils d’une famille de négociant lapidaire Victor Alexis Désiré Dalloz, est né à Septmoncel; le 26 Thermidor de l’an III de la République (12 Août 1795). Scolarisé durant 7 ans à l’école du village, Désiré DALLOZ est inscrit au collège de SAINT CLAUDE en 1807. A l’âge de 16 ans, Désiré DALLOZ part étudier le droit à Paris et s’installe secrétaire chez maître Loiseau.
Dès 1814 il collabore au « journal des audiences de la cour de cassation et des cours d’appel »; il en assumera la direction deux ans plus tard.
Inscrit au Barreau de la cour royale de Paris, il prête serment le 11 août 1817. Il plaide avec talent dans les procès d’assise où se jugent les multiples complots politiques de la révolution contre Louis XVIII. Par ordonnance du Roi, en date du 25 mai 1823, Désiré DALLOZ fut nommé Avocat à la cour de cassation et aux conseils du Roi.
Parallèlement aux plaidoiries, il commence, dès 1824, la publication de la « jurisprudence Générale du Royaume ».
Estimé de ses pairs, Désiré DALLOZ est élu à 41 ans, président de l’ordre des avocats près de la cour de cassation en 1836. Cependant, le 20 juillet 1838 il démissionne de cet ordre.
Le 4 novembre 1837, Désiré DALLOZ est brillamment élu député du Jura. Il sera réélu en 1839, 1842 et 1846. Au Parlement, il siège à droite parmi les conservateurs.
Il se retire de la vie politique avec la révolution de 1848.
Bien que séjournant peu à Septmoncel, Désiré DALLOZ contribua largement à l’amélioration du réseau routier jurassien pour lequel, de 1847 à 1848, il fit attribuer plus de 6 millions de francs de subventions par l’état.
On lui doit la construction : - Des lacets de Septmoncel. - De la route des Bouchoux. - Du pont suspendu de Saint Claude.
Désiré DALLOZ n’était âgé que de 21 ans quand il conçut l’idée et le projet du travail immense qui engagera tout son avenir et immortalisera son œuvre. Désiré DALLOZ voit dans le perfectionnement de l’organisation judiciaire, comportant à sa tête un tribunal unique de cassation et dans l’obligation légale où se trouvent désormais les juges de motiver leurs arrêts, autant de raisons pour que le rôle de la jurisprudence soit accrue. Il entreprend la rédaction de la jurisprudence générale du royaume dans l’idée de réunir et de classer, dans l’ordre indiqué par la loi, tous les arrêts rendus sur la matière, de rapprocher les décisions semblables, de faire ressortir les points d’analogies ou de différences. Soucieux de conférer à son œuvre un caractère scientifique, il applique pour chaque volume une trilogie rigoureuse : « la législation, la doctrine, la jurisprudence » Désiré DALLOZ crée avec son frère Armand une maison spécialisée en publications juridiques. Cette maison publiera, sous un format commode : « Les petits Codes DALLOZ » dont le Code Civil est sans doute le plus connu.
Désiré DALLOZ décède le 12 Janvier 1869 à Paris à l’âge de 74 ans.   |
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