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![[75 - FR] : 2020-01-22 : Exposition Léonard de Vinci - Louvre - Paris Empty](https://2img.net/i/empty.gif) | Sujet: [75 - FR] : 2020-01-22 : Exposition Léonard de Vinci - Louvre - Paris Dim 26 Jan 2020 - 16:39 | |
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Nicole et moi (Michel) sommes allés à l’exposition Léonard De Vinci au Musée du Louvre le 22 Janvier 2020, en voici quelques photos :
LEONARD DE VINCI 1452 - 1519
Leonardo di Ser Piero da Vinci, Léonard, fils de Messire Piero, né à Vinci, près de Florence, dans la nuit du 14 au 15 avril 1452 et mort à Ambroise le 2 mai 1519, est l’icône de la peinture européenne et l’une des plus hautes figures de la Renaissance italienne.
Il vécut ses années de jeunesse à Florence et y fût l’élève du sculpteur Andrea del Verrocchio. Autour de 1482, il s’établit à Milan, où il peignit la Vierge aux rochers et où, au service de Ludovic Sforzan il conçut l’ouvrage qui fit de lui l’un des artistes les plus célèbres de son temps : la Cène. Revenu à Florence en 1500, il y réalisa ces oeuvres qui firent sa renommée que sont la Sainte Anne, le portrait de Lisa del Giocondo, la Bataille d’Anghiari et le Saint Jean Baptiste. Retourné à Milan dès 1506, il descendit à Rome en 1513, au lendemain de l’élection du pape Léon X Médicis. En 1516, il quitta l’Italie à l’invitation du roi de France, François Ier et vint finir ses jours sur les rives de la Loire. La révolution léonardienne tient en quelques mots. Afin que ses figures possèdent, dans un espace infini constitué d’ombre et de lumière, la réalité de la vie, il apprit à leur donner, par l’invention d’une liberté graphique et picturale sans pareille, la nature du mouvement. Afin qu’elle sache traduire la vérité des apparences, il voulut faire de la peinture la science universelle du monde physique. Ce fut l’aurore de la modernité, dont la grandeur a surpassé, dans la conscience contemporaine, la noblesse de l’Antiquité.
Dans l’exposition sont représentées les réflectographies infrarouge de plusieurs peintures de Léonard de Vinci, à la même échelle que l’oeuvre originale. Cet examen scientifique permet de révéler le dessin sous-jacent à base de carbone c’est-à-dire le tracé de la composition posé par l’artiste sur la préparation de son support, qui sera ensuite recouvert par les couches de peinture. Léonard changeant souvent d’idée au cours de l’exécution picturale, on peut découvrir dans ces images ses premières pensées et les modifications qu’il y a apportées. La réflectographie infrarouge restitue aussi les premiers stades du travail de modelé des carnations, par la construction des transitions d’ombre et de lumière, exercice dans lequel l’artiste excella.
1. OMBRE, LUMIERE, RELIEF
Léonard fut, à Florence, dès 1464, l’élève de l’un des plus grands sculpteurs du quinzième siècle : Andrea del Verrocchio. De Verrocchio, il apprit non seulement le caractère sculptural de la forme, mais encore le mouvement, principe du réel et fondement de tout récent ainsi que le clair-obscur, l’expression du drame par le jeu de l’ombre et de la lumière. Le Christ et saint Thomas, bronze monumental fondu par Verrocchio pour l’église florentine d’Orsanmichele, fut son école. De cette conception profondément picturale de la sculpture, Léonard à tiré le premier fondement fr din propre univers : l’idée que l’espace et la forme sont engendrés par l lumière et qu’ils n’ont d’autre réalité que celle de l’ombre et de la lumière. LesDraperies monochromes sur toile de lin, peintes d’après des reliefs de terre recouverts de draps imprégnés d’argile, semblables à ceux que Verrocchio conçut pour l’étude des figures d’Orsanmichele, sont nées de cette appréhension sans précédent de la matière spatiale. Le passage de la sculpture à la peinture, favorisé par l’intérêt que Léonard portait, au même moment, aux créations de l’atelier rival des Pollaiuolo comme à la nouveauté apportée à Florence par la peintre flamande - portrait de trois quarts et technique de l’huile-, s’accomplit dans l’Annonciation, la Madone à l’oeillet et le portrait de la Ginevra de’Benci.
Andra del VERROCCHIO Florence, vers 1435 - Venise, 1488
001 Le Christ et saint Thomas ou L’Incrédulité de saint Thomas
Bronze aux inscriptions dorées 1467-1483
Florence, Chiesa e Museo di Orsanmichele
002 Reconstitution du relief de la la Draperie Saint Morys
Argile et drap imprégné d’argile
Ouvrage réalisé par Leticia Leratti, peintre et sculptrice, 2019
Andra del VERROCCHIO Florence, vers 1435 - Venise, 1488
020 Tobie et l’ange
Détrempe sur bois Vers 1470-1475
Londres, The National Gallery, NG 781
Alesso BALDOVINETTI Florence, vers1425 - Florence, 1499
024 Vierge à l’Enfant
Détrempe et tempera grassa sur bois Vers 1464
Paris, muss du Louvre, département des Peintures, R.F. 1112
025 Réflectographie infrarouge de la Vierge à l’Enfant, dite Madone à l’oeillet de Léonard de Vinci
Détrempe et huile sur bois. Vers 1474-1476 Munich, Alte Pinakothek
Bayerische Staatsgemäldesammlungen - Koerner Institut - Lars Raffelt
2. LIBERTE
Autour de 1478, Léonard trouve les voies d’un nouvel approfondissement de la leçon de Verrocchio. La forme n’étant qu’une illusion que le monde, dans sa perpétuelle mobilité, ne cesse d’arracher à elle-mêmes le peintre ne peut en saisir la vérité que par une liberté de l’esprit et de la main capable de nier la perfection de la forme. Cette négation, dans le dessin, est un assaut violent contre la forme, une juxtaposition immédiate d’états incompatibles qui ne laisse parfois rien subsister que le noir. Léonard nomme cette manière, née de la nécessité impérieuse de traduire le mouvement, « composition inculte » - componimento inculto. La Madone au chat ou la Madone aux fruits en sont les premières manifestations éclatantes. La liberté du componimento incluto transfigure l’univers du peintre. Inhérente à cette liberté créatrice, se fait jour la tendance à l’inachèvement, destinée à devenir l’une des marques de la peinture de Léonard, et dont le Saint Jérôme est le pathétique témoignage, Cette phase créative se prolonge à Milan, où Léonard s’établit vers 1482. Il y peint la Vierge aux rochers, le Musicien et la Belle ferronnière.
LEONARD DE VINCI Vinci, 1452 - Amboise, 1519
031 Recto : Etudes pour une Vierge allaitant l’Enfant Jésus avec saint Jeu Baptiste, profils humains et profils d’animaux
Plume et encre brune Vers 1478-1480
Windsor, The Royal Collection, RL 12276 recto, prêté par Sa Majesté la Reine Elizabeth II
LEONARD DE VINCI Vinci, 1452 - Amboise, 1519
039 La Vierge à l’Enfant, dite Madone Benois
Huile sur bois, transposée sur toile Vers 1480-1482
Saint-Petersbourg, musée de l’Ermitage, inv. GE 2773
LEONARD DE VINCI Vinci, 1452 - Amboise, 1519
056 Saint Jérôme pénitent
Huile sur bois de noyer Vers 1480-1482
Musei Vaticani, Pinacoteca Vaticana, inv. 337
LEONARD DE VINCI Vinci, 1452 - Amboise, 1519
058 La Vierge à l’Enfant avec saint Jean Baptiste et un ange, dite Vierge aux rochers
Paris, musée du Louvre, département des Peintures, INV. 777
LEONARD DE VINCI Vinci, 1452 - Amboise, 1519
063 Portrait de jeune homme tenant une partition, dit Le Musicien
Huile sur bois de noyer Vers 1483-1490
Milan, Pinacoteca Ambrosiana, inc, 99
LEONARD DE VINCI Vinci, 1452 - Amboise, 1519
067 Portrait d’une dame de la cour de Milan, dite La Belle Ferronnière
Huile sur bois de noyer Vers 1490-1497
Paris, musée du Louvre, département des Peintures, INV. 778
3. SCIENCE
Dessiner, lorsque l’on est doué d’une vision analytique passant toutes les normes, c’est non seulement reproduire des formes, mais c’est encore exprimer des relations entre les formes, ou, pour le dire autrement, c’est penser. Chez Léonard, cette intelligence est consciente d’elle-même et s’accompagne d’un questionnement perpétuel sur le monde, d’un désir insatiable de comprendre qui se mue progressivement en volonté de démonstration puis en en une enquête systématique portant sur tous les aspects de l’univers physique. Se constitue de la sorte un répertoire infini d’observations, de recherches, d’expériences, de réflexions, de théories mêlant étroitement l’écriture et le dessin, souvent errantes et imparfaites, mais dont la somme constitue l’un des plus fascinants chapitres de l’histoire de la philosophie naturelle. Si toutes les disciplines sont ainsi convoquées en vue d’une connaissance intégrale de l’univers, c’est que la considération des apparences ne suffit plus à Léonard et qu’il lui faut, afin de traduire la vérité des apparences, connaître l’intériorité des phénomènes les lois qui les gouvernent et dont il affirme, dans le sillage de Pythagore et de Platon, qu’elles sont de nature fondamentalement mathématique.
LEONARD DE VINCI Vinci, 1452 - Amboise, 1519
096 Botanique. Etoile de Bethléem, Anémone des bois, Euphorbe Petite Eclaire
Plume et encre brune, sanguine Vers 1505-1510
Windsor, The Royal Collection, RL 12424, prêté par Sa Majesté la Reine Elizabeth II
LEONARD DE VINCI Vinci, 1452 - Amboise, 1519
097 Mécanique des fluides. Page de gauche : Phénomènes tourbillonnaires. Page de droite : Interférences d’ondes circulaires.
Plume et encre brune Vers 1490-1492
Paris, Institut de France, Manuscrit A, fol. 60v - 61v.
LEONARD DE VINCI Vinci, 1452 - Amboise, 1519
098 Mécanique des fluides. Page de gauche : Jaillissement de l’eau à travers une buse. Turbulence à l’intérieur d’un conduit. Page de droite : Turbulences provoquées par différents obstacles sur un fluide en mouvement.
Plume et encre brune Vers 1508
Paris, Institut de France, Manuscrit F, fol. 47 - 48r.
LEONARD DE VINCI Vinci, 1452 - Amboise, 1519
099 Anatomie. Crâne sectionné Verso : Crâne sectionné. Dents
Plume, encre brune et lavis brun sur papier 1489
Windsor, The Royal Collection, RL 19058r - v, prêté par Sa Majesté la Reine Elizabeth II
LEONARD DE VINCI Vinci, 1452 - Amboise, 1519
100 Etude des proportions du corps humain
Pointe métallique, plume et encre brune sur papier préparé blanc Vers 1489-1490
Turin, Biblioteca Reale, inv. 15574-76
LEONARD DE VINCI Vinci, 1452 - Amboise, 1519
101 Anatomie. Etudes des os de la jambe et du pied, de l’articulation du genou, des muscles de la jambe et du mécanisme de flexion de la jambe. Verso : Etudes des muscles du cou, quatre études des muscles du cou, de l’épaule, du bras et des muscles pectoraux, diagramme géométrique de la rotation du bras.
Pierre noire, plume, encre brune et lavis brun sur papier Vers 1510-1511
Windsor, The Royal Collection, RL 19008 r - v, prêté par Sa Majesté la Reine Elizabeth II
LEONARD DE VINCI Vinci, 1452 - Amboise, 1519
102 L’homme de Vitruve
Pointe métallique, plume et encre brune, lavis brun sur papier préparé blanc Vers 1489-190
Venise, Gallerie dell’Accademia, inv. 228.
LEONARD DE VINCI Vinci, 1452 - Amboise, 1519
106 Page de gauche : Motifs ornementaux. Page de droite : Tête de chien, étude de proportions
Sanguine, partiellement repassée à la plume et à l’encre brune Vers 1497-1499
Paris, Institut de France, Manuscrit I, fol. 47v - 48r
LEONARD DE VINCI Vinci, 1452 - Amboise, 1519
114 La quadrature de la couronne du cercle, Essais de quadratures diverses
Plume et encre brune Vers 1505
Milan, Biblioteca Ambrosiana, Codex Atlanticus, fol. 640r
LEONARD DE VINCI Vinci, 1452 - Amboise, 1519
115 Compas, quadratures et opérations diverses
Plume et encre brune Vers 1513-1516
Milan, Biblioteca Ambrosiana, Codex Atlanticus, fol. 696r
LEONARD DE VINCI Vinci, 1452 - Amboise, 1519
116 Compas, dispositifs et considération diverses
Sanguine Vers 1493-1494
Paris, Institut de France, Manuscrit H, fol. 108v - 109r
LEONARD DE VINCI Vinci, 1452 - Amboise, 1519
117 La démonstration euclidienne du théorème de Pythagore
Plume et encre brune Vers 1503-1507
Paris, Institut de France, Manuscrit K, fol. 14v - 15r
LEONARD DE VINCI Vinci, 1452 - Amboise, 1519
121 Etude d’architecture. Fortifications. Escalier à multiple révolution.
Plume et encre brune 1483-1499
Paris, musée du Louvre, département des Arts graphiques, Inv. 2282
4. VIE
L’exigence scientifique de Léonard, dispersée à travers tous les champs de la connaissance, a engendré un labyrinthe infini, dans le miroitements et les scintillements duquel le peintre semble s’être finalement perdu. Mais cette disparition n’est qu’apparente, et la science elle-même n’et pas autre chose que la forme, nécessaire, que revêt la liberté du peintre, maître de l’ombre, de la lumière, de l’espace et du mouvement. Dans la peinture, la sauvagerie du componimento inculto est devenue le passage des formes l’une dans l’autre, l’extinction de toute limite qu’autorise le médium révolutionnaire de l’huile - le sfumato. La liberté, ainsi accomplie dans l’élément des sciences de la nature, élève la peinture la hauteur d’une science divine, capable de recréer la monde, et dont le couronnement est l’expression du mouvement, vérité de tous les êtres, chez ceux dont il est la propriété immanente : les vivants. C’est le temps de la Cène, de la Sainte Anne, du portrait de Lise del Giocondo, de la bataille d’Anghiari et du Saint Jean Baptiste, le moment inaugural de l’art moderne.
Marco d’OGGIONO, d’après Léonard de VINCI Oggiono ?, vers 1470 - Milan, 1524
127 La Cène
Huile sur toile 1506-1509
Paris, musée du Louvre, département des Peintures, INV. 781 (en dépôt à Ecouen, musée national de la Renaissance)
LEONARD DE VINCI Vinci, 1452 - Amboise, 1519
128 Portrait d’Isabelle d’Este
Pointe métallique, charbon de bois, sanguine, ocre jaune Vers 1499-1500
Paris, musée du Louvre, département des Arts graphiques, MI 753
132 Réflectographie infrarouge du portrait de Lisa del Giocondo, dit La Joconde de Léonard de Vinci
Huile sur bois de peuplier Vers 1503-1519
Paris, musée du Louvre
C2RMF / Elsa Lambert
LEONARD DE VINCI Vinci, 1452 - Amboise, 1519
133 Figure grotesque
Pierre noire ou fusain, contours perforés Vers 1500-1506
Oxford, Christ Church, inv. 0033
LEONARD DE VINCI et atelier Vinci, 1452 - Amboise, 1519
135 La Vierge à l’Enfant, dite Vierge au dévidoir ou Madone Lansdowne
Huile sur bois transposée sur toile Vers 1501-1510 ?
Collection particulière
LE RETOUR A FLORENCE
Le 2 septembre 1494, Charles VIII de France avait franchi le Mont Genèvre, inaugurant le temps des guerres d’Italie. Le 9 novembre, les Médicis, qui gouvernaient la république florentine depuis 1434, étaient chassés de la cité. La constitution républicaine fut alors restaurée dans toute sa plénitude autour d’un Grand Conseil composé de trois mille membres, pour lequel on construisit une nouvelle salle à l’est du palais de la Seigneurie. En 1502, le mandat du gonfalonier de justice, membre le plus éminent de l’exécutif, fut décrété à vie. Les Florentins élurent à ces nouvelles fonctions Piero Soderini. C’est dans ce contexte politique que Léonard, de retour à Florence en 1500, conçut la Sainte Anne, le Salvator Mundi et le Saint Jean Baptiste, figures tutélaires de la liberté florentine. A l’automne 1503, il avait également commencé le portrait de Lisa del Giocondo. Piero, enfin, commanda à Léonard en 1503, puis à Michel-Ange en 1504, deux immenses peintures, la Bataille d’Anghiari et la Bataille de Cascina, destinées à exalter, sur les parois de la salle du Conseil, deux célèbres victoires des Florentins sur les Milanais et les Pisans. Léonard abandonna le travail en cours d’exécution, laissant sur le mur un prodigieux fragment qui devait, comme le carton de son rival, nourrir l’imaginaire artistique avant de disparaître : la Lutte pour l’étendard.
LEONARD DE VINCI Vinci, 1452 - Amboise, 1519
159 Tête de femme, dite La Scapiliata - L’Echevelée
Terre d’ombre, rehauts de blanc sur bois Vers 1500-1510
Parme, Galleria Nazionale, inv. 362
LEONARD DE VINCI Vinci, 1452 - Amboise, 1519
163 Sainte Anne, la Vierge et l’Enfant Jésus jouant avec un agneau, dite La Sainte Anne
Huile sur bois (peuplier) Vers 1503-1519
Paris, musée du Louvre, département des Peintures, INV. 776
LEONARD DE VINCI Vinci, 1452 - Amboise, 1519
167 Etude pour la Saint Anne : le visage de la Vierge
Pierre noire, sanguine et traces de plume et d’encre brune Vers 1507-1510
New York, The Metropolitan Museum of Art, inv. 1951.51.90
LE DEPART EN FRANCE
La Rome de Léon X n’avait d’yeux que pour Michel-Ange et Raphaël. A l’automne 1516, Léonard partit pour la France.
Le 10 octobre 1517, Louis, cardinal d’Aragon, petit-fils du roi Ferrante de Naples, de passage à Amboise, rendit visite à Léonard au château de Cloux, où François Ier logeait le vieux maître. Léonard montra au cardinal et à sa suite trois tableaux sur lesquels il avait travaillé pendant plus de dix ans, et dont le roi de France devait être l’ultime destinataire : la Sainte Anne, le portrait de Lisa del Giocondo et le Saint Jean Baptiste.
Léonard ne peignit qu’une quinzaine de tableaux, non pas, comme on le dit souvent, parce qu’il ne se serait intéressé qu’à la conception, ou à l’idée mais, au contraire, parce que l’exécution, prolongée à l’infini, portait chez lui toute la vérité de la science de la peinture. Si la modernité, dans la conscience de ce temps, commence avec Léonard, c’est qu’il sut, le premier et le seul, sans doute, donner à la peinture la présence effrayante de la vie. Terrible est l’art capable d’une telle création. Mais terrible également l’univers du génie de Vinci, livré à l’impermanence, à l’universelle destruction, à la pluie, au vent, à l’orage, à la nuit.
LEONARD DE VINCI Vinci, 1452 - Amboise, 1519
175 Saint Jean Baptiste
Huile sur bois (noyer) Vers 1508-1519
Paris, musée du Louvre, département des Peintures, INV. 775
La Joconde
Le monde autour de La Joconde
La Pyramide
Ombre portée de « Le Christ et saint Thomas »
Photos :  Nicole L - 22 Janvier 2020 Texte :  Léonard de Vinci 1452-1519 - Musée du Louvre Mise en page :  Rémy JV - 26 Janvier 2020 |
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